[fusion_builder_container type= »flex » hundred_percent= »no » equal_height_columns= »no » hide_on_mobile= »small-visibility,medium-visibility,large-visibility » background_position= »center center » background_repeat= »no-repeat » fade= »no » background_parallax= »none » parallax_speed= »0.3″ video_aspect_ratio= »16:9″ video_loop= »yes » video_mute= »yes » border_style= »solid »][fusion_builder_row][fusion_builder_column type= »1_1″ type= »1_1″ background_position= »left top » border_style= »solid » border_position= »all » spacing= »yes » background_repeat= »no-repeat » margin_top= »0px » margin_bottom= »0px » animation_speed= »0.3″ animation_direction= »left » hide_on_mobile= »small-visibility,medium-visibility,large-visibility » center_content= »no » last= »no » hover_type= »none » border_sizes_top= » » border_sizes_bottom= » » border_sizes_left= » » border_sizes_right= » » min_height= » » link= » »][fusion_text] Ce projet d’innovation se rapporte au domaine de la construction de structure en bois. Il vise plus précisément une poutre en bois conçue à partir de plusieurs éléments modulaires en bois destinée à la construction de structure de maison en kit. Dans le domaine du bâtiment, et plus particulièrement dans celui des constructions à ossature bois, il est connu d’utiliser des poutres en bois, car l’aspect esthétique du bois et ses qualités de tenue au temps en font un matériau de construction très prisé. Les poutres en bois, qui sont de manière classique monobloc et taillées dans la masse ou en lamellé collé, sont d’un poids élevé, encombrantes, difficiles à manipuler, rigides, d’un coût écologique et économique élevé, et ont tendance, en vieillissant, à vriller sous l’effet des aléas climatiques et/ou à se fissurer. L’objectif du projet est de pallier les inconvénients précédemment cités et de développer une poutre en bois facile à manipuler et à assembler par un seul opérateur, sans outillage de levage particulier. La conception de la poutre doit permettre de réaliser des poutres avec des formes qui ne sont pas forcément rectilignes (arc de cercle par exemple) et de grande portée, tout en garantissant une résistance mécanique pérenne conforme aux normes et règles de construction en vigueur dans le domaine du bâtiment. ÉTAT DU MARCHÉ Le marché de la construction bois Après avoir subi les contrecoups de la crise du bâtiment entre 2014 et 2016, le marché de la construction bois avait connu une très belle progression en 2018. La crise sanitaire liée à la Covid-19 a eu un impact majeur sur l’ensemble du secteur de la construction en 2020, et le bois suit la même tendance. Plus de la moitié (59%) des entreprises de la construction bois déclarent un impact de la crise sanitaire sur leur chiffre d’affaires 2020 : en moyenne, la baisse de leur chiffre d’affaires est estimée à 14%. Mais si 23% des entreprises indiquent que leur carnet de commandes 2021 a été impacté (en moyenne, la perte est estimée à 11 semaines), plus des trois-quarts d’entre elles ont été épargnées. Sur un marché de la construction de logements extrêmement contraint par la crise sanitaire et plusieurs échéances électorales ralentissant les permis de construire, la part de la construction bois dans le marché du logement (maisons individuelles secteur diffus et groupé, logements collectifs) s’établit à 6,5% pour l’année 2020, contre 6,3% en 2018. Les extensions-surélévations baissent de 14% entre 2018 et 2020, tous systèmes constructifs confondus, alors que la baisse pour les extensions bois se limite à 5%. Ainsi, la part de marché des extensions en bois s’élève à 30,5%, en progression par rapport à 2018 (27,5%). Le marché des bâtiments non résidentiels (tertiaires, agricoles, industriels et artisanaux) fait la part belle au bois avec une part de marché qui atteint 16,8% (16,3% en 2018). Le bois n’est donc plus cantonné à la maison individuelle et gagne du terrain dans tous les segments de la construction. L’activité spécifique de la construction bois nécessite des investissements importants en outils de conception ou de production, ainsi qu’une part importante de préfabrication : 44% des entreprises de la construction bois comptent plus de 10 salariés (contre 5% pour les entreprises du bâtiment). Le chiffre d’affaires moyen par entreprise dans le secteur de la construction bois est largement supérieur à celui du secteur du bâtiment. La productivité (chiffre d’affaires moyen par salarié) est également supérieure de 10 % pour les entreprises de la construction bois. Enfin, elles emploient en moyenne 5 fois plus de salariés que les autres entreprises du secteur. La structuration et l’industrialisation de leur filière permettent donc aux constructeurs bois de tabler sur un retour rapide vers la croissance : 64% des entreprises de plus de 20 salariés programment un investissement pour accroître leur production dans les 2 prochaines années et 60% des entreprises prévoient d’embaucher en 2021, cette proportion atteignant 79% pour les entreprises de plus de 20 salariés. Les prévisions d’activité pour 2021 sont toutes orientées à la hausse, tant en construction neuve de logements que pour les extensions-surélévations et les bâtiments non résidentiels. Cette enquête, portée et financée par le CODIFAB et FBF a été réalisée avec la participation active de l’UMB-FFB (Union des Métiers du Bois -Fédération Française du Bâtiment), l’UICB (Union des Industriels et Constructeurs Bois) et des interprofessions régionales réunies au sein de Fibois France. [/fusion_text][/fusion_builder_column][/fusion_builder_row][/fusion_builder_container]
ETUDE DE MARCHE DE NOS CONFRERES OU DE NOS FUTURS PARTENAIRES.
[fusion_builder_container type= »flex » hundred_percent= »no » equal_height_columns= »no » hide_on_mobile= »small-visibility,medium-visibility,large-visibility » background_position= »center center » background_repeat= »no-repeat » fade= »no » background_parallax= »none » parallax_speed= »0.3″ video_aspect_ratio= »16:9″ video_loop= »yes » video_mute= »yes » border_style= »solid »][fusion_builder_row][fusion_builder_column type= »1_1″ type= »1_1″ background_position= »left top » border_style= »solid » border_position= »all » spacing= »yes » background_repeat= »no-repeat » margin_top= »0px » margin_bottom= »0px » animation_speed= »0.3″ animation_direction= »left » hide_on_mobile= »small-visibility,medium-visibility,large-visibility » center_content= »no » last= »no » hover_type= »none » border_sizes_top= » » border_sizes_bottom= » » border_sizes_left= » » border_sizes_right= » » min_height= » » link= » »][fusion_text] Comparatif des brevets développés autour de la maison en kit depuis 60 ans en Europe. Les structures de maison en bois en kit Les structures en bois offrent l’avantage d’être résistantes, économiques ou encore esthétiques. En outre, ces structures offrent l’avantage d’être naturelles, ce qui dans une conjoncture où l’écologie et l’utilisation du biologique ont une place importante, offre une réelle alternative aux matériaux de construction classiques tels que le métal ou le ciment. Pour les maisons en bois en kit, on retrouve principalement 2 systèmes : L’ossature bois; Le système poteaux-poutres. L’ossature bois se prête totalement au kit. En effet, il s’agit d’un assemblage de panneaux qui composent la structure de la maison niveau par niveau. Ces panneaux sont construits en atelier à partir de montants horizontaux et verticaux vissés les uns aux autres. Au milieu de ces montants, des plaques d’isolants sont fixées pour combler les vides. Aujourd’hui de nombreux constructeurs de maisons en kit proposent cette version ossature bois qui séduit de nombreuses personnes par sa rapidité de construction. Les panneaux sont livrés sur le chantier et il ne reste plus qu’à les monter un par un pour construire la maison. Le système poteaux-poutres, version plus traditionnelle de la maison en bois, peut elle aussi se décliner en version kit. En fonction du plan de la maison, les madriers sont usinés, numérotés et répertoriés sur un guide de construction. La charpente est également préfabriquée. Le tout est ensuite livré sur le chantier pour un montage à la façon « Lego ». Solutions disponibles sur le marché Parmi les principaux constructeurs de maisons bois en kit, on peut citer : Booa : Marque du groupe français Burger, constructeur de maison individuelle depuis 2011. L’entreprise propose 16 modèles de maisons prêtes à personnaliser en ossature bois. Type de construction : ossature bois.Kontio : Créée en 1970, Kontio est une entreprise finlandaise, qui fut l’un des premiers fabricants de maison individuelle en bois massif. Elle réalise en moyenne chaque année plus de 2 300 bâtiments. La société propose différents styles, afin de cibler les envies et besoins de chacun. Type de construction : madriers.Kit Eco Logis : Entreprise française créée en 2008, qui propose des maisons en bois bon marché, mais de qualité. L’aspect normes et environnement est important pour l’entreprise. Ainsi, le bois utilisé est certifié PEFC et vient de forêts françaises. Type de construction : madriers.Maison Bois Kit : Entreprise familiale issue d’une filiale basée en Europe du Nord. Présente depuis 1995 en France, elle est aujourd’hui un acteur majeur de la construction bois avec plus de 2 500 maisons réalisées en Europe. Type de construction : ossature bois, madriers et rondins.Natilia : Fondé en 2010, Natilia est aujourd’hui le premier réseau de constructeur de Maison à Ossature Bois (MOB). Les éléments des maisons Natilia sont préparés au préalable en usine, pour ensuite être assemblés sur le chantier. La préfabrication en atelier permet ainsi de diminuer le temps de construction et donc la main d’œuvre. Type de construction : ossature bois.Skan : Avec plus de 50 ans d’expérience, la société Skan rayonne au niveau Européen dans le domaine de la maison en bois massif. Préfabriqués en Scandinavie, les éléments en bois, issu de forêts gérées de manière durable, sont garantis de qualité. Pour chaque modèle de maison, trois kits différents sont proposés. Type de construction : ossature bois, bois massif.Honka : Créée en 1958, l’entreprise finlandaise Honka est un acteur international de la maison en bois massif avec plus 85 000 maisons déjà construites. De nombreuses technologies ont été développées par le constructeur et leur système de production est aujourd’hui automatisé. Ce qui lui permet de proposer des maisons haut de gamme et écologiques. En outre, le bois utilisé pour ses constructions vient de forêts certifiées PEFC et ses produits répondent aux normes de l’Union Européenne. Type de construction : madriers et rondins de bois massif.Poirot : Constructions Bois : Entreprise française créée en 1997, qui dispose de deux usines. Ses réalisations sont en ossature bois et construites en madriers. Fabricant-constructeur, Poirot Construction Bois fournit des éléments parfaitement calibrés et donc faciles à assembler pour l’auto-construction. Type de construction : madriers, ossature bois, système de poteau-poutre.Tiro : Entreprise française créée en 1993. Le bois utilisé pour leurs constructions est mis en oeuvre dans des usines suédoises avant d’être directement envoyé sur le site du chantier. Afin de diminuer les coûts de construction, l’entreprise mise sur des modèles de maison simples avec toitures à deux pentes et plans rectangulaires. Cette conception simple permet un montage facile pour l’auto-construction. Type de construction : ossature bois. Limites des solutions du marché Toutes ces solutions du marché présentent les mêmes limites de performances sur le plan technique, de l’éco-conception et de l’ergonomie. En effet, ces solutions reposent essentiellement sur des poutres en bois, qui sont de manière classique monobloc et taillées dans la masse ou en lamellé collé, sont d’un poids élevé, encombrantes, difficiles à manipuler, rigides, d’un coût écologique et économique élevé, et ont tendance, en vieillissant, à vriller sous l’effet des aléas climatiques et/ou à se fissurer. C’est l’ensemble de ces limites que nous proposons de dépasser en développant notre poudre avec éléments modulaires pour la construction de maisons en kit. Brevets / Nous avons réalisé une recherche d’antériorité sur les structures bois et éléments modulaires. Nous citerons ici quelques références issues de cette recherche avant de conclure sur les limites de ces solutions. Brevet FR3004475A1 – Élément d’assemblage, kit et procédé d’assemblage d’une structure en bois. L’invention concerne l’assemblage d’une structure en bois avec un système d’assemblage permettant de s’adapter aux dimensions des poutres. Cette solution propose : – un élément d’assemblage de poutres en bois, adaptable aux dimensions d’au moins l’une des poutres en bois – un élément d’assemblage de
Le Génie des lieux, ou l’esprit des lieux
[fusion_builder_container type= »flex » hundred_percent= »no » equal_height_columns= »no » hide_on_mobile= »small-visibility,medium-visibility,large-visibility » background_position= »center center » background_repeat= »no-repeat » fade= »no » background_parallax= »none » parallax_speed= »0.3″ video_aspect_ratio= »16:9″ video_loop= »yes » video_mute= »yes » border_style= »solid »][fusion_builder_row][fusion_builder_column type= »1_1″ layout= »1_1″ background_position= »left top » border_style= »solid » border_position= »all » spacing= »yes » background_repeat= »no-repeat » margin_top= »0px » margin_bottom= »0px » animation_speed= »0.3″ animation_direction= »left » hide_on_mobile= »small-visibility,medium-visibility,large-visibility » center_content= »no » last= »true » hover_type= »none » border_sizes_top= » » border_sizes_bottom= » » border_sizes_left= » » border_sizes_right= » » min_height= » » link= » » background_blend_mode= »overlay » first= »true »][fusion_text] Gilles Clément Texte d’introduction des rencontres autour de Gilles Clément Abbaye et Fondation de Royaumont Du 29 et 30 juin 2018 Génie naturel ! Génie humain ? Le Génie des lieux, ou l’esprit des lieux (le Tayori japonais), vient de la configuration du site, son exposition aux vents et à la lumière, son orientation. Parmi les différentes offres d’excavations géantes du relief karstique des gorges de l’Ardèche, les contemporains de la Grotte Chauvet ont choisi le lieu à partir duquel on perçoit le Pont d’Arc dans toute sa splendeur au-dessus de la rivière. Ils ont choisi le génie des lieux. Celui-ci n’existe pas sans la perception sensible de l’interprète des lieux. Le Génie humain s’exerce par une activation de l’imaginaire dont les élans de créativité conduisent aux prouesses de la pensée, aux exploits de la raison, aux performances technologiques, aux subversions positives de l’art. Le génie humain prend toute sa dimension dans l’exercice du « projet ». Le niveau de conscience du génie des lieux par le génie humain détermine la force et la portée du projet. Le rapport entre l’Homme et son habitat est ce qui relie ces deux « génies » en faisant apparaître tantôt le désir de fusion, tantôt la volonté de séparation. Ces deux génies fonctionnent ensemble, on ne peut séparer la condition humaine du contexte dans lequel elle trouve son existence. À cela il faut ajouter un troisième génie : celui du vivant non humain. Le Génie Naturel se tient en marge des deux précédents. Il existe par les conditions mêmes du vivant : nécessaire résistance aux aléas du temps, mise au point des stratégies de résilience au cours de l’évolution. Nous vivons une époque où l’humanité découvre qu’en appartenant à l’écosystème planétaire elle dépend du Génie Naturel et qu’elle ne peut s’exclure de la nature sans prendre le risque du suicide par ignorance. Elle vient juste d’arriver sur la planète, les plantes et les animaux étaient là avant, ils ont des choses à dire. Gilles Clément [/fusion_text][/fusion_builder_column][/fusion_builder_row][/fusion_builder_container]
Déconstruire en architecture
[fusion_builder_container type= »flex » hundred_percent= »no » equal_height_columns= »no » hide_on_mobile= »small-visibility,medium-visibility,large-visibility » background_position= »center center » background_repeat= »no-repeat » fade= »no » background_parallax= »none » parallax_speed= »0.3″ video_aspect_ratio= »16:9″ video_loop= »yes » video_mute= »yes » border_style= »solid »][fusion_builder_row][fusion_builder_column type= »1_1″ layout= »1_1″ background_position= »left top » border_style= »solid » border_position= »all » spacing= »yes » background_repeat= »no-repeat » margin_top= »0px » margin_bottom= »0px » animation_speed= »0.3″ animation_direction= »left » hide_on_mobile= »small-visibility,medium-visibility,large-visibility » center_content= »no » last= »true » hover_type= »none » background_blend_mode= »overlay » first= »true » min_height= » » link= » »][fusion_text] Par Arne Vande Capelle et Emmanuel Cortés Garcia INGÉNIEUR-ARCHITECTE, ARTISTE ET URBANISTE Rotor, collectif belge pluridisciplinaire d’architectes et de chercheurs, a mis les flux de matériaux de construction au centre de son travail. Sa démarche attentive aux ressources, aux déchets et au réemploi, expose les enjeux de la déconstruction matérielle dans l’histoire récente de l’architecture. Alors que le réemploi revient au cœur des pratiques, il est aussi porteur de récits alternatifs en tant qu’il incite à des actions locales, circulaires et à petite échelle et qu’il permet de nouvelles alliances. Au sens conceptuel le plus strict, l’économie circulaire assure un cycle sans fin de ressources réutilisables. Dans le secteur de la construction, ce concept s’articule souvent autour de la métaphore de la mine urbaine, qui envisage la ville comme une accumulation de matériaux précieux et d’éléments réutilisables, exploitable à la manière d’un gisement ou d’une ressource géologique. Au sein de notre activité à Rotor et Rotor DC, nous sommes quotidiennement impliqués avec de multiples acteurs de la filière du réemploi. Ce texte vise à démystifier la métaphore de l’urban mining, la mine urbaine, en examinant un ensemble de situations concrètes et en décrivant le cadre dans lequel le réemploi est actuellement pratiqué, puisque les deux principaux éléments de ce concept quelque peu romancé – la ville et la mine – doivent être envisagés de façon plus nuancée, de façon à pouvoir offrir une compréhension claire de l’économie circulaire. Une brève histoire du réemploi dans la construction Tout d’abord, les caractéristiques d’une mine urbaine diffèrent considérablement de celles des mines dans l’acception plus conventionnelle du terme. Contrairement aux réserves de matières premières géologiques, qui se trouvent concentrées par type de matériaux dans des zones circonscrites, la mine urbaine est par nature hétérogène et, jusqu’à présent, imprévisible, étant constituée d’une grande variété de matériaux différents présents en petites quantités à différents endroits. Les différentes catégories de matériaux de construction sont souvent très dispersées et, dans de nombreux cas, sont même possédées par différents types d’acteurs privés, ce qui rend l’exploitation d’une mine urbaine très différente de l’exploitation d’une mine géologique[1]. Il s’agit là d’une différence notable. En effet, le contexte économique actuel favorise largement l’exploitation minière ordinaire, avec de forts investissements permettant des rendements encore plus importants. L’exploitation minière urbaine, quant à elle, consiste inévitablement en un grand nombre de petits investissements aux rendements incertains. Les facteurs à l’origine de la situation actuelle sont rendus manifestes en comparant deux moments symboliques de l’histoire de la démolition : la démolition du Palais des Tuileries à Paris en 1882 et celle du Gillender Building à New York en 1910, qui ont eu lieu à seulement 28 ans d’intervalle[2]. Lors des grandes opérations de rénovation urbaine de Paris coordonnées par le baron Haussmann à l’époque de Napoléon III, un marché du réemploi animé se développe dans la ville. Sur ordre d’Haussmann lui-même, les matériaux récupérés lors des démolitions doivent être vendus aux enchères publiques. Des rapports archivés attestent encore du fait que ces éléments trouvent le chemin de toute une série de petites entreprises et d’artisans qui profitent directement de cette ressource bon marché. Au même moment les entreprises de déconstruction peuvent tirer profit de la vente des matériaux récupérés. Elles se livrent même à des enchères pour obtenir le droit de déconstruire des bâtiments. Achille Picart est probablement le déconstructeur et le revendeur de matériaux de réemploi le plus remarquable et le plus actif à Paris à cette époque. En 1882, on lui commande la déconstruction des ruines du Palais des Tuileries au cœur de la ville, l’un des plus grands symboles restants de la monarchie. Le contrat spécifie un délai de démolition de six mois seulement, ce qui dissuade la plupart des concurrents de Picart de participer à l’appel d’offres et lui permet d’obtenir le contrat à très faible coût. En tant que spécialiste de la déconstruction, il peut mener à bien cette tâche immense dans un temps relativement court en mobilisant et en coordonnant une main-d’œuvre suffisante pour disséminer efficacement les pierres récupérées dans un flux continu auprès de son réseau de clients. En 1910, Jacob Volk, autre acteur important de l’histoire de la démolition, se rend célèbre pour la déconstruction du Gillender Building à New York. S’élevant à 83 mètres, il s’agit non seulement du plus haut bâtiment jamais détruit, mais Volk y parvient également dans un délai étonnant de 45 jours. L’immeuble n’a que 12 ans, est entièrement fonctionnel et équipé des dernières technologies. Cependant, dans une ville en pleine expansion, il doit laisser place à un bâtiment plus grand et plus actuel. La démolition marque l’une des premières rencontres modernes avec le concept d’obsolescence[3] et, comme nous allons le démontrer, le début du déclin du réemploi comme pratique courante dans la construction. Le secteur de la construction s’inscrit naturellement dans l’accélération et la mondialisation de l’économie. Au cours du 20e siècle, les pratiques de déconstruction disparaissent progressivement en raison de facteurs comme la pression immobilière croissante, qui transforme rapidement les bâtiments à démolir en chantiers coûteux. D’une part, l’augmentation constante du prix des terrains et des revenus locatifs rend les bénéfices de la revente des matériaux de récupération négligeables par rapport aux bénéfices des opérations immobilières. D’autre part, les impératifs de rendement accélèrent les temps de construction et de démolition, ne laissant pas le temps nécessaire à la dépose soigneuse des éléments. Cela entraîne une augmentation des coûts d’assurance en raison du nombre croissant d’accidents liés à la démolition, tandis qu’une hausse significative des salaires des ouvriers se produit à peu près au même moment. Rassemblés, ces facteurs réduisent considérablement le temps qu’un travailleur peut consacrer économiquement à la récupération et au nettoyage d’un matériau sans que l’opération ne se transforme en perte financière. Si l’on ajoute à l’équation des paramètres tels que
BOURRINE DU MARAIS BRETON VENDÉEN
[fusion_builder_container type= »flex » hundred_percent= »no » equal_height_columns= »no » hide_on_mobile= »small-visibility,medium-visibility,large-visibility » background_position= »center center » background_repeat= »no-repeat » fade= »no » background_parallax= »none » parallax_speed= »0.3″ video_aspect_ratio= »16:9″ video_loop= »yes » video_mute= »yes » border_style= »solid »][fusion_builder_row][fusion_builder_column type= »1_1″ type= »1_1″ background_position= »left top » border_style= »solid » border_position= »all » spacing= »yes » background_repeat= »no-repeat » margin_top= »0px » margin_bottom= »0px » animation_speed= »0.3″ animation_direction= »left » hide_on_mobile= »small-visibility,medium-visibility,large-visibility » center_content= »no » last= »no » hover_type= »none » border_sizes_top= » » border_sizes_bottom= » » border_sizes_left= » » border_sizes_right= » » min_height= » » link= » »][fusion_text] https://wiki.maisons-paysannes.org/wiki/Bourrine_du_Marais_breton_vendéen La bourrine vendéenne est une habitation trapue et longue, construites avec les ressources locales comme la terre d’argile et les roseaux dont on fait du torchis. Ces modestes chaumières basses sont blanchies à la chaux ou d’un enduit couleur terre et sont surmontées d’un épais toit de roseaux. Le terme bourrine viendrait d’ailleurs du latin « burra » ou « bourre » signifiant laine grossière, rappelant l’action de fournir les toitures en fibre végétale. La chaumière porte également le nom local de « rouchine » (venant du terme roseau). D’autres termes sont utilisés pour décrire cette architecture et sont issus du maraîchin, dialecte du Marais Breton et particulièrement de Vendée. Cette construction était habitée par les paludiers, les paysans ou les travailleurs de la mer. Sur la base de cette définition et nourris par le travail de l’étude « Maison de terre et de roseau : regards sur la bourrine du marais de Monts »Dirigé par François Le Boeuf, Chercheur. Inventaire. Région Pays de la Loire ( texte intégral dans le BLOG G.DU.BOIS de février 2022 ) francois.leboeuf@culture.gouv.fr Nous nous sommes inspirés de cette architecture vernaculaire emblématique pour proposé des variantes d’usage avec des ressources différentes en intégrant notre structure G.DU.BOIS .Nous sommes à même de proposés avec ces variantes les BD9 ,BD10 et BD11 une nouvelle , mise en œuvre conforme à notre démarche « Architecture Vernaculaire moderne » voir article « Créer et produire de l’architecture vernaculaire avec l’outil robotique » de décembre 2021. Les descriptifs de ces maisons sont les suivantes. -Ces éléments seront disponible fin février ou début mars 2022 [/fusion_text][/fusion_builder_column][/fusion_builder_row][/fusion_builder_container]